Je prends ta peine
écriture et réalisation
Anne Consigny
coproduction
No School Productions, Cactus Prod
diffusion
Cinéma Art et Essais
durée
52 minutes
année
2017
En 2014, Anne Consigny loue une chambre dans son appartement parisien.
Deux femmes arméniennes – une mère et sa fille – s’installent chez elle.
Narine, 26 ans, est magnifique. Elle souffre d’un cancer. Elle est venue à Paris se faire soigner.
Anne Consigny va rester avec elles pendant cinq mois. Elle fait de leur combat son combat, pendant la rémission puis la descente aux enfers.
Narine meurt à Paris le 4 Novembre 2014.
Entre Paris et Erevan, Anne Consigny a voulu retracer l’histoire de ces deux femmes, de leur coup de foudre de sœurs choisies, alors qu’elles ne partagent ni la même langue, ni la même culture.
Au-delà de l’histoire de cette jeune femme qui meurt sans avoir vécu et de l’amour d’une mère, c’est un film sur l’engagement, sur ces affinités électives qui réunissent des êtres que tout oppose et éloigne, sur les liens du cœur parfois plus forts que les liens du sang, sur le sacrifice et la solidarité, sur la dignité.